Santo Antao

Ce jeudi nous avons pris le ferry pour l'île de Santo Antao, la plus à l'ouest de l'archipel cap verdien. Nous aurions pu nous y rendre par nos propres moyens mais les mouillages „qui tiennent” sont situés à l'opposé de la partie intéressante de l'île, et celui qui est au nord n'est pas de bonne qualité.

Après une heure de navigation, (tarif 800 escudos, aller, pour un adulte, 400 pour un enfant) nous débarquons à Porto Novo. Se rue alors sur nous une foule de chauffeurs privés ou de chauffeurs de taxi. Tarif officiel d'une journée 95€, nous ne serons pas aussi bon en négogiation que nos amis suisses qui l'avaient obtenu pour 60€ mais nous traverserons l'île pour 50€ plus le prix du „collectivos” pour le retour 400 escudos par personne.

La traversée emprunte la route, vieille de 80 ans, qui grimpe au coeur de l'île.

 Très vite nous avons une vue intéressante sur les alentours. C'est tout d'abord très secs, mais plus on rentre dans l'île, plus cela devient vert.

Nous pouvons apercevoir les cultures de maïs, qui restent sommaires, et compte tenu des pentes, sont réalisées en terrasses.

Le coeur du cratère est un espace fertile investi par les hommes pour l'agriculture et l'élevage de quelques vaches ou chèvres.

Depuis la route, nous apercevons les vallées., profondes, ravinées, vertes, au fond desquelles se situent des petits villages.

A Ponta do Sol, nous retrouvons l'océan, avec ses vagues qui se fracassent contre les rochers. Au loin, très loin, l'île de Barbados pour laquelle nous partirons bientôt.

Chantier naval et village de pêcheur, rues pavées, bidonvilles...Nous sommes loin de notre civilisation.

Chantier naval

des quartiers peu accueillants

Nous marcherons une heure entre Ponta de Sol et Ribeira Grande, sur la route, pavée toujours, qui sinue le long de la côte. Chaque espace est utilisé.

Petit enclos à chèvres

Plantation de mais